Mais pourquoi une mob?

Après avoir traversé le Bangladesh sur un vélo indien (30 euros à Calcutta), j'ai réalisé que le meilleur moyen de voyager et de decouvrir un pays et sa culture était certainement de le faire lentement, sur le moyen de transport local. Je n'avais jamais eu une telle expérience en voyage, j'ai rencontré beacoup de gens, et le vélo y a certainement été pour quelque chose. Alors si le vélo au Bangladesh était parfait, pourquoi pas une mob' en Afrique?!!!


 

La première fois que je m’imaginais partir en cyclomoteur, je me voyais partir de Paris, pour aller aussi loin que possible en Afrique. Mais j’ais rapidement pensé aux limites de la machine, et puis j’aurais du traverser la France en hiver, pour ensuite attaquer directement le désert, bref, pas facile comme mise en jambes...

 

 

Cependant, j’y voyais tout de même pas mal d’avantages :

  • Facile à réparer, et des pièces de rechange partout en Afrique de l'Ouest
  • Pas cher,
  • Ca fait "couleur locale" en Afrique,
  • Léger,
  • Transportable sur le toit d'un bus en cas de gros pépin.

Mais surtout de gros inconvénients :

  • Réservoir tout petit (5 litres seulement),
  • Pas très fiable...?
  • Pas pratique pour le transport des affaires et de l'équipement de camping,
  • ...et surtout le désert à traverser avec un moteur de 50cm3!!!

 

Du coup j’avais laissé tombé l’idée, surtout en apprenant qu’il fallait en plus un carnet de passage, même pour un cyclomoteur de 50cc !!! Sachant pertinemment qu’elle ne ferai pas le voyage retour, j’aurais du laisser mes 2300 euros de caution à la banque (2300 euros serai la caution minimum pour tout véhicule, même pas de réduction pour une mob qui ne vaut plus rien !)

 

Et puis j’ai fait la connaissance de Julien, qui est remonté du Burkina jusqu’en France en trois mois, avec une mob’ achetée d’occas’ sur place avec ses deux amis! Sans lui, je n’aurai certainement pas insisté dans cette voie, mais maintenant que j’ai la preuve que c’est faisable, j’ai bien l’intention d’essayer à mon tour !

Il m’a donc appris que le carnet n’était pas utile en Afrique car les douaniers étaient assez tolérants pour ces petites motos vu que c'est le moyen de transport national, et puis on a des réductions sur les bakchichs au pire des cas! Pour l’essence, ils transportaient un bidon de 10 litres sur le porte-bagages, et puis visiblement ça traverse le désert sans trop de difficultés !

Encore mieux, en partant d’Afrique, pas besoin d’équipement de camping, ils se sont fait accueillir dans des villages à chaque fois qu’ils en ont eu besoin. Et puis dans ce sens, on suit la saison, pour arriver en France en été !
Voici l’adresse de son site web (en espagnol). 

Donc voilà, maintenant que je suis convaincu, je n’ai plus qu’à trouver une mob à Ouaga, et en route !